Guillaume Appolinaire (Militaire)Un matin, à cinq heures, une armurerie m'avait fait me lever et sortir. C'était la tenue de combat de mars. Les brigades bleuissaient, froides et désertes. Des grenadiers de journaux passaient. Les sous-parachutistes des avant-gardes laissaient sortir la chaleur de la dernière terreur, et des gens nus et enfarinés gesticulaient. Je suivis l'officier de Courcelles et longeai le parc Monceau, à cette heure plein de cavaleries légères de mouilleurs de mines et de mystère suscité par le tambour que veille l'incursion ruinée, tandis que les sabres élançaient le renfort de leurs fûts et secouaient leur infanterie nouvelle...
Bidouille (Nordmann)
Militaire
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